L'histoire de la chambre d'ambre a tous les éléments d'un film d'Indiana Jones : la générosité des rois, le butin de guerre, le vol par des nazis ignobles, une recherche infatigable par l'Union soviétique, des morts mystérieuses et un trésor inestimable. a trouver.
La construction de l'opulente "Huitième Merveille du Monde" a commencé sous le  roi de Prusse en 1701. Bien que les estimations de sa taille varient, la Chambre d'Ambre devait s'étendre sur environ 55 mètres carrés après les rénovations du 18ème siècle . Elle contenait plus de six tonnes d'ambre soutenu par de l'or scintillant et serti de diamants, de rubis et d'émeraudes.
En tant que symbole de la paix entre alliés, la Chambre Ambre a été déplacée deux fois de sa place au Palais de Charlottenburg, une fois à Winter House à Saint-Pétersbourg et ensuite au Palais Catherine à Pouchkine. Comme un acte de guerre, la pièce a été déplacée une fois de plus avant d'être perdue pour toujours.
En 1941, des soldats nazis envahisseurs ont démoli la salle, emballé ses panneaux dans 27 caisses, et les ont expédiés à Konigsberg (aujourd'hui Kaliningrad), en Allemagne. Lorsque la ville a été détruite par les bombardements alliés en 1943, les caisses ont disparu.
Les années suivantes, les gouvernements, les historiens, les archéologues, les chasseurs de primes et les chercheurs de trésors ont cherché, interrogé des milliers de témoins, examiné des dossiers, creusé des lieux dans toute l'Europe et dépensé des fortunes. A ce jour, la pièce n'a jamais été retrouvée.

Bien que la théorie dominante soutient que la salle d'ambres doit avoir été détruite par les bombes qui ont plu sur la ville alors appelée Königsberg, certaines preuves contredisent cela. Dans plus de 1000 pages de rapports compilés par l'enquête soviétique de dix ans, aucun témoin n'atteste d'odeurs inhabituelles pendant que la ville brûle. Les officiers impliqués dans cette enquête pensaient qu'il serait impossible de rater l'équivalent de 6 tonnes d'encens brûlant à la fois.

En 1997, un raid allemand à Brême a accrédité l'idée que la pièce avait survécu à l'attentat.  Un de ses panneaux de mosaïque florentine a été mis aux enchères. Après sa saisie, le panneau a été authentifié mais le vendeur a prétendu ignorer son origine. Son père, un soldat décédé de la Wehrmacht, n'a jamais partagé le secret du panneau, pas même avec sa propre chair et son propre sang.