• Le Paris de la Dingo ...

    Journées d’une provinciale dans le Paris africanisé de la Dingo

    J'ai longtemps travaillé à Paris. C’est une ville que je connais comme ma poche, largement plébiscité autrefois par les touristes du monde entier, que l’on appelait la « ville lumière ». Un Paris, propre, sécurisé, avec de belles avenues et des transports impeccables. Du moins c’est le souvenir que j’en avais gardé…

    Provinciale depuis quelques années, je ne m’y rends plus désormais que pour des raisons professionnelles et, d’habitude, j’y monte en voiture. Seulement voilà, depuis que la Dingo a décidé de pourrir la vie aux automobilistes et de fermer les voies sur berge, il est impossible de stationner dans la majorité des quartiers et, vu le coût prohibitif des parkings à la journée, sans compter les PV qui pleuvent comme vache qui pisse, j’ai pensé avec sagesse que monter sur Paris en TER deux jours de suite pour assurer mes rendez-vous était plus sûr. Plus sûr, c’est à voir car c’était sans compter le fait que la SNCF avait entamé des travaux qui augmentaient mon temps de trajet de 20 mn. Mais ça, c’était le moindre mal…

    En cours de mes deux voyages, il a dû arriver quelque chose à mon train. J’ai dû sans m’en apercevoir traverser une porte dans le continuum spatio-temporel, car je suis bien arrivée gare d’Austerlitz, dans une ville que l’on appelait autrefois Paris, mais qui ressemblait à tout, sauf à une ville lumière.

    Partout, des travaux à ciel ouvert en panne ! Pourquoi ? Parce que l’Etat Français est ruiné, la mairie de Paris surendettée, et que les entreprises de travaux publics, qui se font payer d’avance par tranches, attendent que les institutions leur aient payé les travaux à venir avant de poursuivre le chantier. Résultat… actuellement, plus rien ne bouge. Pas d’argent, pas de travaux !

    L’arrêt de bus que je comptais emprunter avait été déplacé 2 km plus loin, de l’autre côté du Pont Mitterrand. N’écoutant que mon courage me voilà partie « piédibus » en louvoyant entre les barrières de sécurité, les tranchées peu ou mal sécurisées, les mendiants de tous ordres dont certains, couchés à même le sol entre des sacs de supermarché bondés de dieu sait quoi, dégageaient une odeur à peine soutenable, m’obligeant à descendre sur le boulevard afin, d’une part de les éviter, et d’autre part de pouvoir respirer normalement.

    Je n’avais pas fait cent mètres que je m’entends dire « M’dame s’iou plaît, t’aurais pas… ». Regardant d’un œil méfiant ce qui se dressait devant moi, je lui répondis par la négative. Là, pas de surprise, je me prends un flot d’insultes se terminant par « …sale p… ». Je vous rassure, rien que de très normal. Imperturbable, continuant mon chemin, j’en croise deux autres sur le pont. Même question, même réponse, même agressivité verbale.
    https://ripostelaique.com/journees-dune-provinciale-dans-le-paris-africanise-de-la-dingo.html

    Et c'est ça qu'ils veulent faire à nos belle campagnes ?

     

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