Apparu pour la première fois en anglais en 1607, le mot « pimp » proviendrait de l'infinitif français « pimper » qui signifie s'habiller avec élégance. De nos jours, cependant, le terme a pris un tout nouveau sens honteux (proxenete). Néanmoins, une telle ligne de travail ignoble a eu sa part de moments colorés dans l'histoire. De l'époque de Caligula au 21e siècle, les dix suivants explorent le monde souterrain obscène d'une « profession » qui a été à la fois vilipendée et vénérée (selon le parti) pendant des siècles et peut-être des siècles à venir. (Listverse)

Caligula ...

Dès 200 avant JC, la prostitution a prospéré dans les villes romaines avec des maisons closes bordant les rues. Sans aucun parent masculin à protéger, la majorité des prostituées étaient les esclaves de leurs proxénètes, à la fois littéralement et légalement. En 37 après JC, Caligula est arrivé au pouvoir en créant une loi obligeant les proxénètes à s'enregistrer à des fins fiscales et d'identification. Cette action a permis à Caligula de procurer plus d'argent à l'État tout en légitimant la prostitution en tant qu'entreprise valable. Malgré un changement majeur d'attitude envers le commerce du sexe, les proxénètes et les prostituées étaient toujours considérés par la société comme des citoyens de troisième classe. En fait, les proxénètes ont même été omis de certaines responsabilités dont bénéficieraient les citoyens ordinaires. Avec le temps, la loi lex Iulia et papia serait promulguée, érigeant davantage les travailleuses du sexe en échec social compte tenu des dispositions. Par exemple, la nouvelle loi n'autorisait pas les proxénètes ou les prostituées à se marier en dehors des rangs des anciens esclaves, garantissant ainsi aucune croissance personnelle ou avenir prévisible pour une vie lugubre. Assurant l'acte législatif de Caligula, de telles lois continueraient d'être appliquées par les futurs empereurs pendant les 450 prochaines années.