un homme,
plus que tout autre personne,
sensible aux sons silencieux,
comme ceux des fleurs,
qui aurait écouté à hauteur de prairie
celui de la campanule au printemps,
le son si délicat du pistil frappant les pétales
ébranlés par le vent
faisant dans l’infime sonner l’ensemble ;
ou bien à l’abri du vent
les campanules des murets
peut-être plus audibles
résonnant parmi la pierre,
ce son si murmurant juste au creux des interstices ?
aussi ce serait le son des fleurs
qui aurait été à l’origine du son des cloches
Pierre Cressant