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Le système aboie et les « populismes » passent ...
Dans la chimie politique on peut tenter, un temps, de remplacer les faits et la vérité scientifique par l’invective, la calomnie, le mensonge. Tout un vocabulaire a même été inventé pour masquer le vide intellectuel. Au lieu de tenter de défendre rationnellement le système, on s’en prend à ceux qui souffrent. Les spéculateurs, et leurs très dévoués chambellans, scribes, gourous, chamanes ou simples pions, ont des intérêts personnels à soutenir : le système se défend par tous les moyens odieux. Il essaie de retarder l’échéance. Avec cynisme, on a remplacé l’argument par la menace. Et on promet des catastrophes comme si les humbles existences n’étaient pas déjà, bien souvent, catastrophiques.
Les points de rupture sont clairement visibles partout dans le monde : Brexit, Europe centrale (Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie, Autriche, Slovénie), Italie. Sans oublier les Etats-Unis en train de détruire tout le système mondialiste, et donc multilatéraliste, qu’ils ont enfanté. Il y a aussi des points chauds futurs : le budget espagnol à venir (dont personne ne parle mais qui contient des mesures comparables à celles du budget italien), les gilets jaunes…
Insultes à gogo
La logorrhée et les invectives remplacent la raison pour les qualifier : populisme, nationalisme, extrémisme, chauvinisme, repli frileux sur soi, fermeture, identitarisme, racisme, xénophobie, égoïsme… On y ajoute, pour faire bon poids, le « risque de guerre » ; mais oui : ne sommes-nous pas à nouveau dans les années trente ?
On vénère des dogmes et on se prosterne devant des idoles, des veaux d’or : l’euro, les 3 % de déficit budgétaire, la dette, la libre-circulation sans limites, l’émission de fausse monnaie par les banques privées, la bourse, la compétitivité.
https://www.causeur.fr/bruxelles-italie-budget-populismes-156441
Tags : systeme, populisme, points, tenter, budget
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