Depuis 20 ans, Rinchen Ato documente tendrement la vie dans la région du Kham au Tibet

La photographe voyage dans le pays d'origine de son père depuis qu'elle est bébé et, au cours des deux dernières décennies, a capturé les coutumes et les caractères uniques de la région.

Rinchen Ato a toujours été quelque chose d'un perfectionniste. Née à Cambridge, elle a étudié les beaux-arts au niveau A et a développé un style de dessin précis et hyper réaliste. «Mais j'étais toujours frustrée de ne pas être assez bonne et j'ai fini par abandonner de façon spectaculaire», se souvient-elle. Un an plus tard, elle est retournée et a repris sa dernière année scolaire, cette fois en se concentrant plutôt sur la photographie. «J'ai découvert que je pouvais me concentrer sur le sujet plutôt que sur ma propre incompétence», dit-elle. "De plus, j'ai dessiné de cette manière vraiment réaliste, donc la photographie était un meilleur moyen de toute façon."

Rinchen a ensuite étudié les arts photographiques et pendant un certain temps, elle a pensé qu'elle pourrait vouloir être une photojournaliste documentaire dans le moule de Don McCullin, filmant des histoires «importantes» et honnêtes. Mais il n'a pas fallu longtemps pour que la réalité de cette vie lui apparaisse. «Je me souviens avoir regardé un documentaire sur [McCullin] et il a dit:« Vous pouvez classer et archiver ces négatifs, mais les souvenirs ne vous quittent jamais. »Il avait l'air hanté. J'ai décidé que je ne pourrais pas vivre ma vie avec ce même genre de hantise. "

Après l'université, Rinchen a continué à travailler pour une agence de photographie, et cette profession lui a permis de financer ses propres projets de photographie personnelle. «J'ai décidé de ne pas faire de compromis sur ma photographie», explique-t-elle. «Je le ferais à ma façon. Je ne voulais pas qu'un directeur de création me pende. Et de toute façon, ce qui m'intéresse n'était plus vraiment commandé. "
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