Aujourd'hui, certaines des stars les plus bancables d'Hollywood sont des acteurs afro-américains, tels que Will Smith, Denzel Washington ou "la voix" Morgan Freeman, dont le talent aurait probablement été nié dans le Hollywood classique. Hattie McDaniel a été la première actrice afro-américaine à remporter un Oscar compétitif. Mais malheureusement pour elle et nombre de ses contemporains, les meilleurs rôles disponibles étaient ceux qui représentaient des serviteurs ou des esclaves noirs.

Néanmoins, l'idée que les Afro-Américains se sont vu refuser des rôles en tant que personnages puissants de complexité et d'intellect pendant cette période a parfois été remise en question. Considérez cet échantillon de performances de 1929 aux années 1960 par un échantillon talentueux d'acteurs afro-américains, dont beaucoup sont malheureusement oubliés.
(listverse)

James Edwards ...

À bien des égards, James Edwards (1918-1970), originaire de l'Indiana et ancien de la Northwestern University, a été le précurseur de Sidney Poitier, étant l'un des premiers acteurs noirs à être acclamé par la critique. Edwards a été nommé premier lieutenant dans l'armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale. Son expérience de combat lui a bien servi dans une carrière d'acteur dans laquelle il a été typé dans de nombreux rôles de soldat. Il a notamment joué un vétéran aveugle à l'appui d'Arthur Kennedy dans la performance nominée aux Oscars de ce dernier dans Bright Victory (1951). Plus tard, Edwards a joué dans Battle Hymn (1957) et Patton (1970), dans lesquels il a dépeint le valet personnel de longue date du général coloré.

Mais sans doute, sa performance la plus connue était dans la production de 1949 de Home of the Brave. Représentant un vétéran de la guerre paralysé aux prises avec des blessures émotionnelles du combat et une vie de préjugés raciaux, Edwards a fait une impression mémorable sur le public après la Seconde Guerre mondiale. Le scénario adapté de Carl Foreman recevra plus tard le prix Robert Meltzer de la Writers Guild pour le « Scénario traitant le plus habilement des problèmes de la scène américaine.