Aujourd'hui, certaines des stars les plus bancables d'Hollywood sont des acteurs afro-américains, tels que Will Smith, Denzel Washington ou "la voix" Morgan Freeman, dont le talent aurait probablement été nié dans le Hollywood classique. Hattie McDaniel a été la première actrice afro-américaine à remporter un Oscar compétitif. Mais malheureusement pour elle et nombre de ses contemporains, les meilleurs rôles disponibles étaient ceux qui représentaient des serviteurs ou des esclaves noirs.

Néanmoins, l'idée que les Afro-Américains se sont vu refuser des rôles en tant que personnages puissants de complexité et d'intellect pendant cette période a parfois été remise en question. Considérez cet échantillon de performances de 1929 aux années 1960 par un échantillon talentueux d'acteurs afro-américains, dont beaucoup sont malheureusement oubliés.
(listverse)

Nina Mae McKinney ...

Nina Mae McKinney (1912-1967) n'était pas seulement l'une des premières stars de cinéma afro-américaines à Hollywood, mais elle était également l'une des premières célébrités internationales noires, devenant plus tard célèbre en apparaissant dans les premières émissions de télévision au Royaume-Uni. Mais ce qui a enflammé la carrière de McKinney, c'est son tour de scène en tant que tentatrice Chick dans la comédie musicale Hallelujah de King Vidor en 1929 ! Non seulement le film a été révolutionnaire en tant que l'un des premiers films sonores tournés presque entièrement sur place dans l'Arkansas et à Memphis, dans le Tennessee, mais aussi en raison de la décision de Vidor de tourner la première comédie musicale avec une distribution entièrement noire.

La beauté saisissante de McKinney a conduit la presse internationale à la surnommer "The Black Garbo". Certes, sa performance dans Hallelujah ! était un départ de la typographie typique des actrices noires. Le personnage de McKinney était si provocateur que le critique de cinéma Donald Bogle l'a qualifiée de "première déesse noire de l'amour" du grand écran. À tout le moins, elle a établi la norme pour les femmes fatales ultérieures. Rétrospectivement, peut-être que Jean Harlow était "The White Nina Mae McKinney".