Après l'adoption des lois supprimant la ségrégation, les Blancs du Sud ont été contraints d'adopter ces lois et des méthodes policières qui semblaient racialement impartiales, mais  sont restées fondées sur des pratiques dérivées des patrouilles d'esclaves et de leurs anciennes lois qui mettaient les Noirs traditionnellement comme cibles des violences. Pour résoudre cette contradiction apparente, les aspects plus aléatoires et impitoyables, les patrouilles d'esclaves sont passées entre les mains de groupes d'autodéfense comme le Ku Klux Klan. Le KKK a fourni un débouché pour les agressions raciales que pouvaient infliger des Sudistes blancs le  plus légalement possible. Les méthodes et les victimes ciblées du Klan, leur violence  ont été secrètement approuvés par de nombreux Sudistes blancs qui ont voulu  voir dans le Klan les véritables "responsables de l'application du droit" du Sud. Pendant ce temps, les policiers dans les villes du Sud ont continué à réaliser la même chose, à travers des  patrouilles en zone urbaine qui semblaient neutres, mais dans la réalité étaient appliquées de manière sélective. Les couvre-feux nocturnes et les lois sur le vagabondage ne visaient que les Noirs. Les anciens esclaves savaient bien comme les choses avaient changé de manière insignifiante. Le travail des organismes de commande «marginaux» de la société sudiste avait simplement déplacé les patrouilleurs d'esclaves en policiers. Bien que l'esclavage soit mort, le besoin de la communauté blanche de dominer a toujours survécu.
Sally Hadden

Ferguson