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Les droits des anmaux sont le devoir de l'homme ...
Droits des animaux ou devoirs de l’homme envers les animaux ?
Par Gérard Charollois
Parmi les questions clivantes et discriminantes, au sein de la société contemporaine, figure le rapport de l’animal humain avec les autres animaux. La culture traditionnelle interdisait de poser la question de ce rapport de l’espèce humaine avec l’ensemble du vivant. Les dogmes religieux monothéistes et les premiers balbutiements des lumières encore bien pâles enseignaient que l’homme siégeait su un piédestal, créé par les divinités pour croître, multiplier, dominer et asservir le monde. Le dogme l’enjoignait de devenir comme seigneur et maître de la nature, source de profits et de dérivatifs récréationnels.
Or, d’une part, il y a une unité du vivant et, d’autre part, la douleur physiologiquement éprouvée et la souffrance morale en résultant sont partagées par tous les individus dotés d’un système nerveux. Refuser d’infliger à autrui une souffrance que l’on refuserait pour soi-même est la base de toute morale élémentaire. Nier ce principe impératif moral revient à s’exposer soi-même à l’agression d’autrui. Si on ne respecte pas la vie de son voisin et si la société n’est pas là pour faire respecter l’interdiction du meurtre, il faut s’attendre à être tué par ce voisin. La reconnaissance du Droit d’autrui n’est pas qu’une manifestation d’altruisme. C’est une opportunité en vue d’une réciprocité.
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article41709D’autres hommes ont longtemps brandi ce paravent des crimes à l’encontre des esclaves, des sauvages, des ennemis. Entre les tueurs, les tortionnaires et nous, il y a un fossé plein de sang ! Abolir la chasse, la tauromachie et tout ce qui génère souffrance permettra de franchir une étape civilisationnelle fondamentale.
Tags : droit, moral, d’autrui, d’un, souffrance
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