La photographie est souvent présentée comme l'un des médiums les plus accessibles et les plus démocratiques, ce qui en fait un choix de choix pour ceux qui ont peu de soutien institutionnel ou d'accès au financement. Un nouveau livre édité par Luce Lebart et Marie Robert et publié par Thames & Hudson explore le travail de plus de 300 femmes, dont beaucoup ont été méconnues de leur vivant, et dont toutes les pratiques étaient centrées autour de la caméra.

Récemment traduit du français par Ruth Taylor et Bethany Wright, le lourd A World History of Women Photographers est une encyclopédie corrective mettant en évidence celles qui ont un impact démesuré sur le médium. Le livre de 504 pages associe des centaines d'images à des textes d'une liste internationale de 160 femmes écrivains, accordant un espace similaire à chaque photographe et déterrant un groupe chroniquement sous-évalué. « Avec cette collection d'artistes, il ne s'agit pas tant de produire un contre-récit ou de déconstruire des histoires déjà existantes mais de les compléter. Nous n'avons aucune envie de brûler des idoles ou de renverser des statues, seulement d'en ériger de nouvelles et de créer un récit plus riche et plus juste », écrivent les éditeurs dans l'introduction. « Autrement dit, il y a urgence à écrire une autre histoire, et de l'écrire autrement.
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