Les Grecs anciens sont réputés aujourd'hui pour leur pensée avancée. Nous avons tous entendu parler d’Aristote et de Socrate, et les écrits des Grecs ont influencé la pensée moderne de toutes les manières possibles - de la manière dont nous écrivons la fiction à la façon dont nous comprenons le monde qui nous entoure. Ils étaient des centaines d'années en avance sur leur temps en mathématiques et en politique.

Mais peut-être que leurs plus grandes réalisations étaient dans le domaine de la mécanique. Des premiers ordinateurs à la première tour de l'horloge, les anciens Grecs ont construit des machines vraiment étonnantes, dont certaines n'existeraient plus avant 1 000 ans. Certaines étaient pratiques, d'autres simplement pour le plaisir ou pour aider à des démonstrations scientifiques.

Les Grecs ont inventé la grue ...

Les Grecs ont inventé la grue vers l'an 500 av. J.-C., un système simple à palan et à poulie en bois qui rendait la construction de bâtiments hauts et robustes beaucoup plus pratique. (La technologie a ensuite été améliorée par les Romains, qui l’ont répandue dans la plupart des pays d’Europe.) Toutefois, les Grecs pourraient facilement construire leurs propres grues de guerre.

La griffe d’Archimède (représentée de manière assez fantaisiste dans le tableau ci-dessus) était une machine construite à Syracuse par Archimède peu avant le siège de la ville par les Romains en 214 av. J.-C.  Selon des témoignages anciens, la griffe était une sorte de grue qui pouvait pousser ou soulever des navires hors de la mer, les renversant et les faisant couler. Elle était montée près des digues de la ville, empêchant les navires romains de s’approcher de la ville.

Selon Plutarque, la griffe terrifiait les Romains assiégeants, qui commençaient à avoir l’impression de se battre contre les dieux, et de nombreux soldats étaient effrayés par la vue de toute ossature en bois au-dessus des murs de la ville, au cas où ce serait un autre geste de Archimède. Ils ont renoncé à tout espoir de prendre la ville par mer et de se résigner à un long siège terrestre.