Femmes et enfants rapatriés de Syrie : des prêts à tuer

31 janvier 2023 Messin Issa

Il y a à peine une semaine, le mardi 24 janvier, le ministère des Affaires étrangères annonçait fièrement avoir rapatrié 15 femmes et 32 enfants détenus dans les camps de prisonniers jihadistes dans le nord-est de la Syrie.

Les femmes rapatriées, des jihadistes de l’État Islamique, et leurs enfants, se trouvaient dans le camp de Roj sous administration kurde, situé à une quinzaine de kilomètres des frontières irakienne et turque.

Les organisations de la Défonce des droits de l’homme et les partis, qui s’accrochent au pet de Mélenchon pour se redresser ou avancer, applaudissent. Le ministre Catherine Colonna jubile. Macron ne peut qu’être content d’elle.

Trois jours plus tard, on découvre, selon des témoignages recueillis par « Le Figaro », que ces femmes « demeurent profondément ancrées dans leur radicalité terroriste et islamiste ».

L’alerte est donnée. Le retour en France de ces femmes, qui, comme toutes celles qui avaient rejoint Daesh, étaient déterminées, souvent plus encore que les hommes, dira Thibault de Montbrial, avocat et président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure, cité par « Le Figaro ».

Le rapatriement de ces femmes djihadistes, ajoute l’avocat, « expose tôt ou tard l’ensemble de nos citoyens à un risque d’action violente commis par l’une ou l’autre d’entre elles. »

Nous y voilà.

La France a désormais affaire à des femmes endurcies, vétérans de la première heure, avec une personnalité et un tempérament qui impressionnent les enquêteurs. Des femmes constantes dans leur engagement, parties très tôt – dès les années 2013 et 2014 – restées très longtemps sur zone. Elles y ont joué un rôle structurant, pour construire l’État islamique, l’administrer, puis le prolonger dans les camps après 2019 en y instaurant une politique de terreur absolue. Elles sont prêtes à combattre jusqu’à la mort, rapporte « Le Figaro ».
https://ripostelaique.com/femmes-et-enfants-rapatries-de-syrie-des-prets-a-tuer.html