Tous mes sens en éveil,
Les yeux à la fenêtre,
J’attends ce qui ne saurait être,
J’attends le possible impossible…
L’espoir relève de l’illusion.
Charmeur, il fait miroiter la béatitude,
Mais lorsqu’il vient à être déçu,
L’ébauche du rêve se déchire ;
La tristesse étend son vêtement de deuil.
Les couleurs chatoyantes de la vie
Fuient devant le voile arachnéen,
Qui s’abat sur sa malheureuse proie.
Les particules d’un bonheur possible,
Etouffées par la grisaille de l’égoïsme,
Expirent lentement mais définitivement
En jetant un défi à l’horloge du temps.
Mahe Roselyne (extrait)