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Lettre à Rima ... sinistre ministre !!!
Lettre à Madame Maboul-Salamalek, que je ne peux appeler Rima…
« La censure épargne les corbeaux et s’acharne sur les colombes. » (Juvénal).
« Il est impensable de censurer qui que ce soit au nom de la responsabilité. » (Élisabeth Badinter).
Chère Madame,
(Pardonnez-moi de ne point vous appeler par votre prénom, Rima, car pour le primate un peu borné que je suis, cet acronyme signifie « Régiment d’Infanterie de Marine »)
En 2017, lors de son accession au trône, le marquis Emmanuel de Morveux d’Enarque nous annonçait de grands changements ; il allait « casser les codes », « renverser la table », « faire de la politique autrement ». Toutes les libelles aux ordres reprenaient en chœur ce phrasé jargonnant et déconnant qui plaisait tant aux bobos de la Gauche-caviar (et aussi, hélas, de la Droite-cachemire).
Et je dois avouer qu’effectivement, il y eu quelques changements. Après le règne calamiteux de François le Mou, Vidame de Tulle, ce porcelet priapique qui allait nuitamment (en scooter piloté par un garde républicain) honorer quelque gourgandine, nous entrions dans l’ère des haridelles boucanées et des « mignons ». Par charité chrétienne, je vous épargnerai la liste des laiderons qui constituent la cour du marquis, ils y font part égale avec les « frères la gratouille »(1) et les gays.
Jadis il y avait trois ordres en France, et, au pays des « Cellezéceux », le marquis a rétabli trois ordres pour gérer le pays : les gratouillis, les harpies et les invertis.
Je n’oublie pas un changement majeur dont l’importance a pu échapper au vulgum pecus, donc au citoyen lambda que je suis : le « Conseil socialiste de l’audiovisuel », l’ancien CSA, est devenu l’ARCOM : « L’Autorité de Régulation de la Communication Obligatoirement Macroniste ». Ce genre de truc existait et fonctionnait fort bien dans l’ex-URSS, et il marche encore dans quelques démocraties comme Cuba ou la Corée du Nord. Il est donc normal qu’on s’en inspire.
Mais je voudrais, Chère Madame, parler un peu de vous, car vous aviez tout, absolument tout, pour faire partie des équipes gouvernementales du marquis de Morveux d’Enarque : votre patronyme fleure bon l’immigration, au même titre que Bébête Ndiaye. On vous imagine, sur un Zodiac, récupérée au large de nos côtes par « SOS-Méditerranée ». La réalité est moins rose (ou moins noire) : vous êtes née à Beyrouth, dans la grande bourgeoisie de culture chrétienne. Vous avez effectué votre scolarité au collège Notre-Dame de Jamhour. En 1989, pendant la guerre du Liban, votre famille quittait le pays pour s’installer en France, comme la plupart des membres de la nomenklatura libanaise. Vous avez la double nationalité française et libanaise. C’est également une spécificité du règne du marquis d’avoir des ministres qui ne sont pas à 100 % français, mais ce n’est absolument pas critiquable puisqu’il veut que la « start-up France » devienne un land européen. Il faut remonter à messire Pompidou, baron de Cajarc et de Montboudif, pour trouver un monarque qui aime la France profonde. Depuis, pour parler trivialement, ses successeurs « nous la mettent bien profond ». Le marquis, lui, est bien sûr excusable, il aime les vieilles blondes et il est tombé sous le charme d’Ursula von der la Hyène, laquelle hélas lui préfère le rugueux Zob-Ensky (2). « On voit des biches qui remplacent leurs beaux cerfs par des sangliers » disait Victor Hugo.
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Tags : marquis, ordres, pays, france, madame
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