• Leurs "amis" ... ne sont pas les nôtres ...

    Notre ami le roi

     

    Par Jack Dion

     

     Quand il est à paris, François Hollande est Charlie mais, quand il est à Riyad, il est le roi d’Arabie saoudite. Comme nombre des grands de ce monde, le président de la République a jugé bon d’aller présenter ses condoléances à la famille du roi Abdallah. Il en a profité pour saluer celui qui lui a succédé, son demi-frère Salmane ben Abdel Aziz, vingt-cinquième des 45 fils du fondateur de la dynastie Saoud, qui règne sur le pays comme les rois de droit divin régnaient sur la France du Moyen Âge.

     

    Certes, la diplomatie a ses raisons que la raison n’a pas. Mais les grands principes invoqués en certaines circonstances sont vite oubliés en d’autres. Quand le président vénézuélien Hugo Chavez est mort, François Hollande s’est bien gardé d’aller à Caracas, où étaient présents tous les dirigeants d’Amérique latine. Quand Poutine fait des siennes, on n’hésite pas à manier le bâton des sanctions plutôt que la carotte des négociations. Mais dès lors qu’il s’agit de l’Arabie saoudite, les Droits de l’Homme et les valeurs universelles n’existent plus. La bimbeloterie des Lumières est soudain remisée au vestiaire. Pas question de froisser un pays se prétendant adversaire déclaré de l’État islamique alors qu’il finance les intégristes à travers le monde, tout en mettant en œuvre certains de leurs préceptes au nom d’une application de la charia aussi tranchante et acérée qu’un coup de sabre destiné à décapiter le condamné.

     Car telle est la réalité. À Riyad règne un obscurantisme érigé en système d’État.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article27791

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