une vie entière ne pourra suffire à saisir ma ville
et en cela elle impose un devoir de rêve,
et seul ce rêve pourra l’appréhender,
la connaître, au plus près de son infinité ;
et juste avant l’arrivée de la mort,
comme un doux refrain,
ce rêve devenu sublime me fera dire tout bas
comme un secret
"ma ville, c’est moi"
Pierre Cressant

Ma ville, je suis obligée de la rêver maintenant,
le commerce, le béton, les humains la rendent indécente.