Macronescu, le Mozart de la finance, est aussi le Cécil B. DeMille des castings gouvernementaux. La reine Pédauque pêche dans les égouts des individus à l’intelligence aussi terne que l’apparence, des canailles à la Joe Dalton, et des courtisans plus fayots qu’un cassoulet toulousain. Pour ces cailleras en costard-cravate, la récompense ultime est de barboter avec le requin psychopathe et son poisson-pilote emperruqué.
Il avait promis de moraliser la vie publique. Il a tenu parole.
Si on fait de la politique, c’est pour puiser dans les caisses. Sinon quel intérêt ? La morale consiste à être discret et à éviter de se faire prendre. L’éthique doit être élastique comme les gaines de Brichel. Hélas, trop de maladroits ont écorné l’image de probité incarnée par Macrounette !
Il a magouillé avec Rothschild, Big Pharma, McKinsey, BlackRock, Soros, Goldman Sachs et d’autres nababs de moindre calibre, mais on n’a rien pu prouver. Puisqu’on n’avait pas le droit de chercher. Et encore moins d’en parler si, par inadvertance, on trouvait quelque chose. Si l’immunité pestilentielle n’existait pas, il faudrait l’inventer.
Avant l’inverti averti, on avait des sinistres à l’air constipé, sérieux comme des papes, au parler châtié et à l’agressivité maîtrisée. Même Pasqua, le VRP des bistrots, du vieux port contenait sa truculence pour ne pas contrarier les énarques. Malgré sa réputation d’énergumène, il était inoffensif, comparé au pandémonium fellinien qui saigne la France depuis 2017. Des goujats, des cinglés, des pervers, des nerveux, des tarés, des folles, des monstres de foire, qui épatent des journaleux invertébrés empressés de les encenser.
Tous derrière la demi-portion (elle aime ça), tous pourris !
https://ripostelaique.com/ce-gouvernement-fonctionne-comme-une-famille-de-la-mafia.html