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Mais qui commande ici ? Manu le banquier ...
Le banquier et le joueur de cartes visent les yeux
Par Bernard Gensane
Un policier, un gendarme ne prend jamais la moindre initiative : il obéit aux ordres. Si les forces de l’ordre ont crevé des yeux, c’était intentionnellement et parce qu’elles se situaient au bout d’une chaîne de commandement dont l’origine était le président de la République (le banquier) et son ministre de l’Intérieur (le joueur de cartes).
Regardez attentivement cette vidéo. Elle est un peu longue (une petite dizaine de minutes) mais très explicite. Nous avons affaire à des manifestants totalement pacifiques qui vont, qui viennent, qui discutent. Soudain, l’un d’entre eux crie à plusieurs reprises à l’adresse d’un flic : « baisse ton arme, tu vises la tête ». Et puis un coup part. Jérôme Rodrigues reçoit une balle dans l’œil. Quelques instants plus tard, la police charge le cordon sanitaire qui tente de protéger Rodrigues. Au fait, avez-vous entendu Castaner s’excuser pour l’œil perdu de ce manifestant pacifique ?
Lorsque j’étais enfant dans les années cinquante, on me disait que, durant la “Grande Guerre”, 11 kilos de plomb étaient nécessaires pour tuer un homme. La boucherie était tellement aléatoire et les armes tellement peu précises que cette énorme quantité de munition était requise. Aujourd’hui, les armes des forces de l’ordre sont si sûres – surtout à 5 ou 10 mètres – que quarante grammes suffisent à énucléer un individu (ou à lui ficher du plastique dans le cerveau) et à briser sa vie.
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article40328
Tags : banquier, arme, yeux, forces, l’ordre
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