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Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde ...
Même lorsque "tout le monde sait", le fait de dire publiquement "la chose" change l'ordre des apparences et révèle le noyau idéologique qui sous-tend la vie en société.
Oui mais alors si "tout le monde savait", QUI ne savait pas, pour que la situation change radicalement ?
Réponse: l’Autre.
Le grand Autre, l'ordre symbolique, l'instance qui garantit à tout «corps parlant» le sens et le non-sens de ses propos, est une instance devant laquelle, bien qu'elle ne soit pas "visible", qu'elle n'existe nulle part dans "la réalité", il s'agit de "sauvegarder les apparences"...
L'un des paradoxes du grand Autre, c'est qu'il est le plus souvent considéré par le sujet, à son insu, comme ce(lui) qui sait ; ce qui ne l'empêche nullement d'être aussi, en l'occurrence dans cet exemple, celui qui "ne doit pas savoir".
Savoir quoi ?
Par exemple que le pouvoir, fût-il qualifié de "démocratique", repose toujours, en définitive, sur une obscénité…
Blog Christian Dubuis Santini sur Tumblr
(Par exemple dire clairement que la France est gangrenée par son oligarchie et l'immigration obligerait à agir en fonction : chasser cette oligarchie et appliquer à l'Islam la même sévérité qu'aux Catholiques à travers la laïcité et virer du Pays tous ceux qui n'ont pas vocation à devenir Français !!!)
Le titre est d'Albert Camus
Tags : Nommer les choses, islamisme, danger, oligarchie malfaisante
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