-
Mon camp c'est la FRANCE !!!
Mon camp n’est pas celui de la Russie ou de l’Ukraine, c’est celui de la France
Depuis le début de l’offensive russe contre l’Ukraine, je m’inquiète du risque d’une guerre totale, avec l’utilisation possible de l’arme atomique. Je l’ai écrit dans de nombreux articles qui m’ont valu des propos acerbes, des leçons de morale, des invectives et parfois mêmes des insultes émanant des défenseurs du « camp du bien » car, chez nous, on se doit d’être pro-Ukraine sous peine d’être rangé, définitivement et irrémédiablement, dans celui du mal absolu. Pour ma part, je ne cesse de prêcher pour la neutralité, arguant pour cela que l’Ukraine est un état mafieux qui n’est membre ni de l’Union européenne, ni de l’OTAN. Ce conflit ne devrait pas nous concerner !
Pour Macron, dans cette affaire, Vladimir Poutine est le seul responsable et le seul coupable. Il occulte les 30 années d’humiliation et de mépris à l’égard de la Russie, écartée de l’Europe. Il est vrai qu’il connaît mal l’histoire et n’a pas compris que c’est l’humiliation du Traité de Versailles qui est (en partie) responsable de la naissance du nazisme. Il ne dit rien non plus sur les promesses faites à Gorbatchev de ne pas élargir l’OTAN à l’Est ; rien sur la violation de la souveraineté de la Serbie bombardée par l’OTAN ; rien sur le dépeçage de ce pays en l’amputant du Kosovo ; rien sur le refus de Kiev de respecter les Accords de Minsk sur l’autonomie du Donbass ; rien sur les bombardements commis contre les populations pro-russes ; rien sur les milices nazies proches du pouvoir ; et rien sur les crimes et les exactions de la sulfureuse « Brigade Azov »…
Le 25 février, au tout début de l’offensive russe, le général Lalanne-Berdouticq déclarait :
« A partir de 1995, les Américains, qui avaient besoin d’ennemis pour faire survivre l’OTAN, s’étaient lancés dans des guerres folles : dans les Balkans (Serbie et Kosovo) en 1995, puis en 1999, en Afghanistan (2001) ou en Irak (2003). Ils s’engluèrent sur ces théâtres d’opération… Mieux, les Alliés imaginèrent de changer les régimes politiques de certains des pays du glacis vital russe, au nom du « droit d’ingérence », pour étendre leur propre vision de la démocratie… » (1).
https://ripostelaique.com/mon-camp-nest-pas-celui-de-la-russie-ou-de-lukraine-cest-celui-de-la-france.html
Tags : rien, l’otan, 1999, l’ukraine, celui
-
Commentaires