Nous y avons passé les plus belles vacances de notre vie, pendant 20 ans, celles d'été, celles d'avril au Portugal, à l'automne aussi je crois.

Nous y avions des amis merveilleux, les parents et les enfants ce qui faisait un beau mélange d'âges ...

Et la saudade nous avons connu ... quand nous rentrions, le souvenir des moments heureux, souvent nous en parlions et tout à coup, au printemps, je rêvais d'eux, il était temps que nous repartions.

Nous échangions, Isabel en Français, moi ? en Français ... puis nous nous sommes perdus de vue. Maintenant avec les traducteurs, ce serait si facile, avec le net, facebook ... j'ai tenté de les retrouver, mais ça a échoué. Me reste une douce saudade, mais j'aurais très peur de retourner là-bas, le pays a dû tant changer ! Et nous avons tous tant vieilli, tant sont morts.

"Les Portugais l'appellent saudade : un désir pour quelque chose de si vague qu'il en est indéfinissable. Amours, misères de la vie, les choses vécues, les gens déjà morts, et ceux qu'on a quittés,  l'océan qui les jeta sur les rives d'une terre différente - toutes choses nées de l'âme qui ne peut s'exprimer clairement."
Anthony De Sa

Le Cristo Rei d'Almada, en face de Lisbonne (nous sommes montés jusqu'en haut, avec ascenseur !!!). Filipe nous disait toujours la formule ironique employée par les Lisboètes : "Quelqu'un demande à Jésus : "Y a des putes par chez toi ?" et c'est pour ça que le Christ lève les bras désolés ... "Eh non !"