Parfois. Parfois, je te sens juste.

Je vais m'asseoir et lire ou écouter de la musique ou travailler et tu es là.

Ton essence est dans l’air.

Cela m'arrête comme un cerf dans les phares. Je sais que tu n'es pas près de moi, mais pourtant tu es là. Je ferme mes yeux. J'inspire profondément par le nez. Tu t'attardes là, aux confins de la mémoire.

C’est comme être submergé, l’eau clapotant autour de moi, nageant en toi. Je pourrai alors te goûter. Mes lèvres s'entrouvrent et je coule. De plus en plus profond. Je peux sentir la chaleur de ta peau le long de moi, la chaleur de toi sur ma langue. Lécher. Sucer. Mordre. Je me baigne en toi. Je me noie maintenant.

Je peux te sentir pendant que j'écris ceci. Le sens-tu ?
Hanté par cette envie féroce, cette douleur sans fin.
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