• Musées : danger de mort ...


    Partout dans le monde, les collections d'histoire naturelle contiennent des milliers d'espèces en attente d'identification. En fait, les chercheurs trouvent aujourd'hui beaucoup plus de nouveaux animaux et de plantes en passant au crible les échantillons des vieux de plusieurs décennies qu'en allant sonder les forêts tropicales et les paysages lointains. On estime que les trois quarts des espèces de mammifères nouvellement nommés font déjà partie d'une collection d'histoire naturelle au moment où ils seront identifiés. Ils sont parfois méconnus pendant un siècle ou plus, caché dans les tiroirs, à demi oublié dans des bocaux, mal identifié, non marqué.
    «C'est certainement le cas dans beaucoup de collections qui sont de vastes ressources de matériel non décrit," dit Robert Voss, conservateur des mammifères au Musée américain d'histoire naturelle (AMNH) à New York.
    Ces collections ont de plus en plus de valeur grâce à des techniques et des bases de données nouvellement développées. Grâce au séquençage de l'ADN, les registres numériques et d'autres avancées, les collections existantes peuvent être interrogées par de nouveaux moyens, révélant encore plus la biodiversité de la Terre, et comment elle est en train de disparaître rapidement.
    Mais tout comme les collections sont de plus en plus précieuses, elles sont en danger. Avec de nombreuses institutions qui luttent pour faire face à d'importantes compressions budgétaires, certaines collections sont négligées, endommagées ou perdus à tout jamais. Et les scientifiques qui les étudient sont aussi menacés parce que leurs postes disparaissent.
    Quand on pense que c'est au profit du Dieu argent et du CAC 40, ça fait mal au coeur.

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