Les espèces non indigènes ou envahissantes sont souvent considérées comme ne faisant que nuire aux écosystèmes qu'elles habitent. Alors que certaines espèces envahissantes causent en effet beaucoup de destruction, il existe des exemples d'espèces non indigènes introduites dans un écosystème et faisant du bien - dont plusieurs ont contribué à sauver une espèce en voie de disparition.
(listerse)

Le zosterops vert et les fleurs hawaïennes ...

Le zosterops vert, ou oiseau oeil blanc, ou oiseau lunette, un oiseau qui a été amené du Japon à Hawaï à la fin des années 1920, a été initialement transporté pour aider à contrôler la population d'insectes. Les oiseaux se propagent rapidement et l'œil blanc est maintenant l'oiseau le plus commun des îles hawaïennes. Alors que d’autres oiseaux indigènes se sont éteints - un déclin qui est souvent attribué à la domination écrasante des yeux blancs du Japon sur les îles - de nombreuses plantes à fleurs sont devenues «veuves» en raison de l’extinction des oiseaux pollinisateurs. Avec la disparition des oiseaux responsables de la pollinisation de ces plantes, les plantes, qui ne peuvent être trouvées nulle part ailleurs dans le monde, sont également menacées d'extinction.

Les chercheurs ont découvert, cependant, que l'œil blanc japonais comble le vide, pollinisant au moins deux plantes à fleurs qui auraient autrement été veuves par l'extinction des oiseaux indigènes. On croyait auparavant que les oiseaux envahissants n'avaient rien apporté de valeur à l'île, mais le fait que l'œil blanc japonais soit capable de polliniser à la fois le Mauna Loa clermontia et le clermontia à petites fleurs semble indiquer qu'il apporte une valeur - même si le problème qu'il résout en est un qu'il a également pu causer.