« En me convertissant au catholicisme, j’étais persuadée d’entrer dans la norme pour m’extraire d’une minorité. J’avais faux sur toute la ligne. Pourquoi diable me suis-je mise dans ce pétrin ? » Voici comment Claire Koç, journaliste, fille de bergers anatoliens issue de l’ultra-pauvreté, nous présente son dernier livre.
Causeur. Dans votre nouveau livre, vous revenez sur votre conversion au catholicisme. Vous évoquez les figures de Paul Claudel et d’André Frossard, grands convertis. En vous lisant, on a l’impression que votre conversion est davantage le fruit d’un long cheminement que d’un coup de foudre spirituel. Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?
Claire Koç. Bien au contraire, ma conversion est un coup de foudre spirituel qui a eu lieu lorsque j’avais 6 ans. C’est cela le mystère de la foi, c’est de l’ordre de l’irrationnel. Cela s’est passé en entrant dans une église, par hasard, à la sortie de l’école. Lorsque j’ai croisé le regard de la Vierge Marie tenant son fils dans les bras, il s’est passé quelque chose dans mon cœur.
https://www.causeur.fr/claire-koc-le-jour-ou-je-me-suis-convertie-274162