• Notre Titanic n'a pas encore conscience de la grosseur de l'iceberg, alors nous dansons ...

    Pensées du désastre

    Par Jean-Claude Guillebaud

    Les médias rendent désormais très proche n’importe quel désastre climatique. Notre orgueil d’humain en prend un coup et, avec lui, notre insouciance orgueilleuse, notre conviction naïve d’avoir triomphé du réel.

     Nous avons bien du mal, tous autant que nous sommes, à garder les idées claires après des désastres comparables à ceux qui frappaient périodiquement l’Asie, et qui maltraitent maintenant l’Europe. Mille et une pensées nous assaillent lorsque nous contemplons ces images venues de bien plus loin dans notre imaginaire que ne le suggérait hier encore la simple distance géographique. Essayons de mettre un tout petit peu d’ordre dans tout cela. En Indonésie (fin septembre 2018), la catastrophe a été plus grave qu’on ne l’avait cru au début. D’où ces bilans indéfiniment provisoires et ces morts qui s’additionnaient jour après jour. Avec cette fois une étrangeté : les autorités indonésiennes ont finalement rejeté l’aide étrangère. Orgueil ? Peu importe. Ce qui est sûr c’est que certaines ONG ont dû rebrousser chemin. Est-ce un signe ? Le mois suivant dans l’Aude (15-16 octobre), même s’il fut réduit à 14 victimes, le bilan fut symboliquement vertigineux car nous savons déjà que pareil cataclysme se reproduira encore et encore. L’instabilité du climat et la vulnérabilité des territoires (dont nous sommes coresponsables) nous condamnent à vivre d’autres malheurs. Alors ?
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article39610

     

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