-
Notre vie ne tient parfois qu'à un (coup de) fil
Hier soir, je suis passée rapidement chez Calvi, ils y parlaient de l'affaire du lévothyrox ... Il y avait une Angot-bis, qui disait que ce n'était que de l'hystérie collective or ce qu'on entend dire de cette histoire, dont personne ne peut donner confirmation, me conforte dans l'idée que notre santé ne vaut pas un pet de lapin aux yeux de la pyramide qui gère la santé en France (et dans le monde) que ce soit les labos, les lobbies de tous poils, l'ordre des médecins, les pharmaciens etc ... Si nous sommes vivants c'est vraiment que nous avons de la chance. Ce nouveau lévothyrox fut un sale coup qu'on a étouffé pour ne pas faire un second procès Servier.
Une autre histoire nous interpelle, cette jeune femme qui est morte après n'avoir pas été écoutée par le SAMU. Et je comprends que ça peut aller très vite.
J'ai comme médecin traitant, un médecin-homéopathe, donc elle ne se dérange pas à domicile. Si j'ai une chose urgente je dois appeler SOS médecin. Le jour où j'ai eu ma crise cardiaque c'était un dimanche de Pâques, le quartier était désert et la douleur que je ressentais ne me semblait pas catholique. J'avais mal à l'estomac comme si j'avais eu une bouchée de coincée. Mais comme ça durait, je me suis inquiétée, j'ai appelé SOS médecin. Il m'a vaguement auscultée, je devais être fatiguée, je me suis mise à pleurer, il a cru voir une mamie déprimée et m'a conseillé de prendre une tisane relaxante. Il est parti. J'ai repris mes occupations mais j'avais de plus en plus mal. Gênant de redéranger un médecin, j'ai donc appelé les pompiers, qui m'ont envoyée au SAMU qui m'a renvoyée à SOS médecin. C'est le même qui est revenu, il m'a fait de suite un électro-cardiogramme et a commandé une ambulance parce qu'il a pu voir que c'était une crise cardiaque.
Je suis toujours vivante, mais il faut peu de choses parfois pour que la vie s'en aille.
Tags : medecin, vie, appele, sos, coup
-
Commentaires