Par Jean-Luc Porquet

Quelle spectaculaire absence ! Le réchauffement climatique avait provoqué l’apparition d’une flopée de climato-sceptiques tonitruants, modèle Claude Allègre. L’extinction des espèces animales (et végétales) en cours ne voit aucun animalo-sceptique occuper les tribunes. Tout le monde s’en bat l’œil de la sixième extinction !

 Bien sûr, quand des chercheurs publient une nouvelle étude alarmante, comme l’ont fait la semaine dernière trois biologistes dans la revue PNAS, « Proceedings of the National Academy os Sciences », les medias relayent le message. Que disent ces chercheurs ? Que « l’ampleur de l’extinction de masse qui touche la faune a été sous-estimée : elle est catastrophique ». Ils attirent l’attention sur ce fait : de nombreuses espèces communes qui ne figurent pas dans la fameuse liste rouge des 24 307 espèces en voie de disparition, régulièrement mise à jour par l’UICN, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, voient pourtant leurs effectifs dégringoler.
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