Jean Degert
Les premiers y sont victimes d’insultes ou de brimades, à côté desquelles le récent et virulent discours du président tunisien Kaïs Saïed passe pour du menu fretin.
Les propos du président tunisien Kaïs Saïed du 21 février concernant les migrants, qu’il accuse d’arriver en « hordes » et de « modifier la composition démographique » de son pays, ont été fortement critiqués ces derniers jours, même par l’un de ses prédécesseurs, Moncef Marzouki, qui l’accuse de vouloir séparer le pays de son environnement africain.
C’est nous les Africains…
Si les violences se multiplient contre les Africains noirs depuis ce discours, il convient de souligner que le discours est la cause circonstancielle et non fondamentale de ces agressions. En effet, la Tunisie, comme les autres pays du Maghreb, et plus largement les pays arabo-musulmans, est habitée par un racisme très présent envers les personnes de couleur, dénoncé par des ONG mais souvent peu médiatisé hors d’Afrique.
https://www.causeur.fr/au-maghreb-le-vivre-ensemble-entre-noirs-et-arabes-nexiste-pas-256105