-
ô vent léger ...
Le vent léger souffle paresseusement depuis les quai.
Une odeur de bateaux et d’étranges bois et tonneaux
Et une douceur des ajoncs de l’étal de fleurs
Et frôle de sa joue tiède négligente les joues
De ceux dans la rue; la mienne, celle d’un vieux tordu,
Les joues poudrées de la fille aux yeux estompés qui
Se tient dans l’ombre; les joues brunes gammées d’un marin.
Et celle d’un petit enfant, qui avance en murmurant
À son indépendante personne.
Ô vent léger.
John Dos Passos
Tags : vent, joue, leger, souffle, paresseux
-
Commentaires