par Sébastien Fontenelle

En juin 2009, Mr Manuel Valls, déambulant sur un marché de la bonne ville d’Évry (dans l’Essonne), juge qu’on y trouve une population trop uniment noire pour son goût (et pour l’« image » des lieux), et suggère qu’on « lui mette » là « quelques Blancs » - on n’est pas à Ouagadougou, bordel.

 (Mr Manuel Valls s’abstient cependant de réclamer qu’on lui ajoute aussi, et tant qu’on y est, et par exemple, quelques Noir(e)s dans l’Assemblée nationale.) En août 2013, Mr Manuel Valls narre, dans le cours d’un séminaire gouvernemental, qu’il faudra bien que la France, confrontée notamment à toute cette « poussée démographique africaine » (qui n’en finira plus, sinon, d’ensevelir sous ses boubous les marchés de la bonne ville d’Évry, dans l’Essonne), repense un bon coup sa « politique migratoire » - et qu’elle s’assure, par ailleurs, que « l’islam » est bien « compatible avec la démocratie ».
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