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On appelle ça la démocratie ...
Par Théophraste R.
Brice Hortefeux l’avait dit des arabes en Auvergne : « Quand il y en a un ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. » Manuel Valls l’avait dit des basanés à Evry : « Vous me rajoutez quelques blancs, quelques white, quelques blancos. »
François Hollande s’avisa que la question se posait aussi avec les Espagnols. Avec Anne Hidalgo et Manuel Valls, la patrie de Cervantès était sur-représentée aux commandes. Aquilino Morelle débarqué, le président se débrouilla pour que David Pujadas dégage aussi. Car de tous, c’était le plus voyant. Mais on sait que Normal 1er n’a pas la main heureuse dans le choix des hommes. David Pujadas fut remplacé par le sosie de Pierre Gattaz. Dans son JT, le faux Gattaz ne disait pas autre chose que son prédécesseur catalan, mais sans le sourire désarmant, le regard franc, l’apparence, l’enveloppe, le velouté…
Il n’y a que dans les contes que la méchante fée est laide et vieille, que le prédateur est un ogre hirsute. À la télé, nos ennemis (les amis de la finance) sont habituellement choisis pour leur charme et leur physique. Dame ! sur les boulevards, n’achète-t-on pas l’épluche-légumes magique au bonimenteur sympathique, enjoué et... escroc ?
Bref, n’oublions pas que la fonction première de l’impeccable dentition dégagée par les sourires télégéniques est de mordre.
Théophraste R.
(Découvreur de « Tronches de premier de la classe »)PS. Prière aux téléspectateurs qui recherchent le « gendre idéal » de s’adresser au CSA qui transmettra.
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