ace à cette tragédie de plus en plus crédible, l’immense majorité des citoyens reste inconsciente du danger, bercée dans le confort de la société de consommation et anesthésiée par le discours bien-pensant de la diversité heureuse.
Et chez les élites, ceux qui tirent la sonnette d’alarme sont régulièrement diabolisés par les ayatollahs de la mondialisation, qui nient sciemment la réalité de la menace.
Même Emmanuel Macron préfère taire le sujet, avouant pitoyablement à Eric Zemmour :
« Si je parle comme vous, c’est la guerre civile. » Terrible aveu de soumission aux événements sans la moindre volonté de les affronter, sans la moindre volonté de sauver le pays de la tragédie ! Voilà le genre de dirigeants que nous avons depuis des décennies. Des lâches incapables de protéger la nation.
Le sage Boualem Sansal écrivait en 2020, après la décapitation de Samuel Paty :
« Tout cela montre que la France ne comprend toujours pas la réalité à laquelle elle est confrontée. Elle se croit frappée par des terroristes, des jeunes fichés S ou non, alors qu’elle subit une guérilla qui peu à peu prend son élan pour un jour atteindre les dimensions d’une guerre totale, comme beaucoup de pays l’ont vécue et la vivent encore à des degrés divers (Algérie, Mali, Afghanistan, Irak, Syrie, Libye, Somalie). »
La France connait une guerre civile à bas bruit, dit Jean-Pierre Chevènement.
Et en 2018, Gérard Collomb, parfaitement renseigné sur la situation explosive des banlieues, avouait :
« Aujourd’hui, nous vivons côte-à-côte. Je crains que demain nous vivions face-à-face. »
Par conséquent, si cette guerre civile éclate, serons-nous capable d’y faire face et de rétablir l’ordre républicain sur tout le territoire ? La question reste posée.
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