• On peut parler de violence passive ?

    Mais de quelle violence parle-t-on ?

    « On dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l’enserrent. » (Bertold Brecht)

     

    Par Michel Cialdella

     

    Qu’est-ce que la violence ? Pas seulement celle des coups de poing ou des coups de couteau des agressions physiques directes, mais aussi celle qui se traduit par la pauvreté des uns et la richesse des autres. Qui permet la distribution des dividendes en même temps que le licenciement de ceux qui les ont produits. Qui autorise des rémunérations pharaoniques en millions d’euros et des revalorisations du SMIC qui se compte en centimes. [1]

     À la fin des années 1970, Marcel Caille, secrétaire confédéral de la CGT publiait deux ouvrages : Les truands du patronat et L’assassin était chez Citroën. Il décrivait les agissements de la CFT officiellement syndicat maison en réalité milice patronale : ils sont trois militants de la CGT qui viennent de tomber, aux premières heures de ce dimanche 5 juin 1977, sous les balles d’un commando fasciste des membres de la CFT. Le crime de Reims qui va secouer la France entière vient d’être commis et Pierre Maître va en mourir. [2] Selon une étude du Conseil Économique et Social, près de 400 suicides par an seraient liés au travail.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article29544

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