L'oppression peut prendre de nombreuses formes.
Lorsque les femmes ne disposent pas du droit de conduire en Arabie Saoudite, c'est de l'oppression,
et quand les femmes ou les jeunes filles sont moquées et blâmées quand elles sont violées dans beaucoup de villes aux Etats-Unis, c'est aussi de l'oppression.
Lorsque les petites filles noires continuent de souffrir des mutilations génitales en Afrique, c'est de l'oppression,
et quand les écoles et les prisons sont des entreprises capitalistes privées, et que ça affecte la vie des personnes de couleur, aux Etats Unis, c'est de l'oppression.
L'oppression ne se limite pas au «Tiers Monde». Les États-Unis ne sont pas un pays magique. Nous ne sommes pas protégés par un champ de force. Il y a de l'oppression, ici aussi. Et quand on en parle, ce n'est pas pour diminuer l'importance des atrocités qui se produisent dans d'autres pays, et nous ne devrions certainement pas utiliser les tragédies qui se produisent dans d'autres pays dans le but de détourner l'attention ou refuser les injustices qui se produisent Ici.
En fait,  parler de l'oppression des pays du tiers monde, ne doit pas occulter l'oppression de nos propres pays.