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Où allons-nous ?
Le capitalisme a des légions d’apologistes. Beaucoup le sont de bonne foi, produit de leur ignorance et du fait que, comme l’a dit Marx, le système soit opaque ; sa nature exploiteuse et prédatrice ne parait pas toujours évidente aux yeux des femmes et des hommes. D’autres le défendent parce qu’ils sont ses grands bénéficiaires et amassent d’énormes fortunes grâce à ses injustices et inégalités. Il y a aussi ceux (« gourous » financiers, « opinionologues », « journalistes spécialisés », académiciens « bien-pensants » et les divers représentants de la « pensée unique ») qui connaissent parfaitement bien les coûts sociaux qu’impose le système en termes de dégradation humaine et environnementale. Mais ils sont très bien payés pour tromper les gens et poursuivent inlassablement leur labeur. Ils ont très vite appris que la « bataille des idées » est absolument stratégique pour la préservation du système et des privilèges dont ils bénéficient.
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article25361
Depuis cinq siècles d’existence c’est tout ce que le capitalisme peut offrir. Qu’attendons-nous pour changer de système ? Si l’humanité a un futur, il sera clairement socialiste (au sens politique propre pas à la sauce du PS de François Hollande). Avec le capitalisme, en revanche, il n’y aura de futur pour personne. Ni pour les riches ni pour les pauvres. La sentence de Friedrich Engels, et aussi de Rosa Luxemburg : « socialisme ou barbarie », est aujourd’hui plus actuelle que jamais. Aucune société ne survit quand son impulsion vitale réside en la recherche incessante du bénéfice, et son moteur qui est le profit. Tôt ou tard cela provoque la désintégration de la vie sociale, la destruction de l’environnement, la décadence politique et une crise morale. Nous n’en sommes pas encore là, mais le temps qui nous reste est faible.
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