• Pauvre Charlemagne ...

    Une école qui élève, pas une école qui nivelle ...
    Nous en sommes là, et nous ne parlons que de l'orthographe ...
    A défaut de restaurer les conditions d'un véritable apprentissage de l'orthographe, on invite fortement à ne pas sanctionner. Comment, en effet, exiger un savoir qu'on n'a pas su enseigner.
    Le fait même de TRANSMETTRE un savoir est désormais contesté, comme le montre le développement de la pédagogie dite inversée. Celle où les élèves sont censés produire eux-mêmes leurs savoirs, l'enseignant n'étant plus le maître qui instruit mais celui qui les accompagne dans leurs recherches. Ces changements se font au nom de l'égalité. Ils ont pour effet, au contraire, d'accroître les inégalités tout en abaissant le niveau de tous. L'égalité du droit à l'instruction devient vide de sens quand on n'instruit plus.
    L'école a pour devoir de permettre à chaque enfant, quelles que soient ses origines, ses conditions de vie et ses capacités, de devenir un adulte autonome en mesure de poursuivre son apprentissage d'homme et de citoyen afin de se rendre libre. Elle doit donc INSTRUIRE, enseigner des savoirs et d'abord celui qui conditionne tous les autres : l'apprentissage de la langue.
    La langue c'est l'accès à la culture, elle rend possible la construction d'une pensée et l'échange avec autrui. C'est pourquoi elle est un facteur essentiel de civilisation.
    Depuis des décennies, d'abandon en abandon, son enseignement s'est appauvri.
    Tous les élèves ont besoin d'une école qui les élève, pas d'une école qui les nivelle (par le bas).
    Extrait d'un texte de Yvan Droumaguet.

    Pauvre Charlemagne ...


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