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Pauvre France consternée de partout ...
En ce petit matin de début septembre, revenu au pays, il m’est venu l’envie d’aller porter mes pas sur le mur digue, pour une promenade matinale. En 1908, les orléanais ont eu l’envie de rallier leur ville au canal qui portait étrangement son nom. Situé à 5 kilomètres de là, l’accès du canal se faisait alors dans le charmant village marinier de Combleux, perle de la région.
Mais ce matin, la voie d’eau avait vécu. Plus j’avançais vers Combleux plus le spectacle me désolait. Au delà de la pancarte annonçant la sortie d’Orléans, le canal se perdait dans l’absence d’eau. Des nénuphars, de la vase, des détritus, des immondices, des canards devant aller à pied, des poissons morts constituaient le merveilleux point de vue qui m’était proposé.
En passant tout près de l’égoutier, je fus marqué par l’odeur nauséabonde qui émane de cette rivière devenue égout qui se déverse directement dans la Loire en passant sous le canal. Je sais que depuis de longues années un amoureux de la Loire se bat pour dénoncer cette pollution sournoise. Il a le malheur de n’être pas honorable selon les critères douteux des responsables. Si bien que son combat demeure sans effet.Tout cela est sans doute le corollaire inévitable pour faire de notre ville, une cité ouverte sur la Loire, accueillante et dynamique. Je suis un idiot qui ne comprend rien à rien. Il faut bien passer outre quelques menus désagréments pour remplir les caisses de quelques-uns. Je rentre désolé de ce que j’ai vu en me disant qu’écrire ce constat va une fois encore énerver ceux qui en sont responsables. J’en prends le risque cat il leur appartient d’agir au plus vite.
Dépotoirement leur.
https://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/le-canal-lacrymal-207600
Tags : canal, loire, passant, ville, l’envie
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