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Pour ce qui est du fascisme, nous n'aurons plus peur du F.N. ...
Derrière le contre-feu de la Salpêtrière, silence sur la répression ultra-violente du préfet Lallement
Par Pablo Morao
Alors que la Pitié-Salpêtrière fait la une des médias qui félicitent par ailleurs le maintien de l’ordre, l’immense violence qui s’est abattue sur les manifestants le 1er mai a été totalement passée sous silence.
L’affaire était entendue depuis une semaine : le 1er mai constituait pour le préfet Didier Lallement un véritable test, une mise à l’épreuve de la nouvelle doctrine du maintien de l’ordre que celui-ci a instauré et dont la violence avait été constatée par les manifestants à l’occasion de l’Acte XXIII. [Le Parisien rapportait ainsi lundi les propos de Marc, coordinateur d’une équipe de street-medics : « Lors de l’Acte XXIII il y a deux semaines, près de 152 blessés ont été comptabilisés, dont une dizaine de journalistes, Plus ça va, et plus cela ressemble à un champ de guerre. La violence appelle la violence. » Cette doctrine offensive, incarnée par les fameuses Brigades de Répression de l’Action Violente, repérables à leurs casques blancs, consiste à « aller au contact », afin soi-disant de « prévenir » toute action violente. « Il n’était plus possible de maintenir ce no man’s land entre casseurs et forces de l’ordre qui caractérisait la doctrine française de maintien de l’ordre. Nous agissons maintenant au moment de la formation du bloc. » expliquait ainsi au Parisien un responsable CRS du syndicat Unité-SGP-Police.
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article41145
Tags : violente, l’ordre, maintien, fascistes, polices brutale
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