Dejima : l'île qui était autrefois la seule connexion du Japon avec le monde extérieur
Kaushik Patowary 7 décembre 2023

Pendant plus de deux siècles, du XVIe au XIXe siècle, le Japon a adopté une politique stricte interdisant aux étrangers, notamment aux Européens, d'entrer dans le pays. Cette restriction s'étendait également aux citoyens japonais, les empêchant de quitter le pays. Cette approche stricte, mise en œuvre pendant la période Edo, visait à freiner la propagation du christianisme et à protéger la société japonaise des menaces coloniales et religieuses perçues comme posées par les nations européennes. Les autorités craignaient que de telles influences ne déstabilisent le pouvoir du shogunat et ne perturbent la paix dans l'archipel.

La répression contre les missionnaires européens a commencé en 1587 sous Hideyoshi Toyotomi, le dictateur militaire du Japon. Malgré l'interdiction des missionnaires chrétiens, environ 300 000 chrétiens persistaient au Japon, représentant diverses couches de la société, depuis les seigneurs féodaux influents jusqu'aux paysans opprimés. Ces Occidentaux infiltrant différents aspects de la société japonaise étaient perçus comme une menace pour la stabilité politique et religieuse du pays.
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(Remplacez menaces coloniales par immigration musulmane !!!)