Pillages, attaques de policiers, émeutes éparses plongeant le pays dans ce qui ressemble de plus en plus à une guerre civile: l’unique certitude d’aujourd’hui est que la mort de Nahel n’est plus qu’un misérable prétexte réduit à presque rien pour mettre notre pays à feu et à sang avec une organisation et des modalités qui contraignent à s’interroger sur leur prétendue spontanéité
Il y aurait de quoi rire si la situation ne devenait pas chaque jour un peu plus préoccupante, voire tragique, pire même : révolutionnaire. En effet lire qu’un Jean-Luc Mélenchon découvre seulement le 30 juin qu’il ne faut pas brûler et détruire les écoles, les médiathèques, les gymnases parce qu’il s’agit de biens communs et que sur un ton paternaliste il conseille aux “jeunes” de cesser ces exactions pourrait prêter à une forme de dérision mais celle-ci serait mal venue. En effet cette réaction ridicule à force d’être tardive montre à quel point depuis le 27 juin les repères traditionnels sont fragilisés, plus même, en miettes.
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