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Que souffle enfin un vent de liberté ...
Ce n’est pas l’idée de révolte qui doit nous inquiéter mais la révolte sans idée précise, sans objet moteur propice à construire un mouvement socio-politique durable. Nos sociétés ne sortiront pas de la crise écologique et sociale qui frappe plus lourdement les classes les moins favorisées sans une puissante révolte, non nécessairement violente – contre tous les « nouveaux maîtres du monde » pour reprendre la pertinente formule de Jean Ziegler. N’en déplaise aux piliers des salons parisiens, nombre de Bretons y travaillent déjà, dans les marges pour l’instant trop étroites du capitalisme destructeur de vies et de nature. C’est pour eux et leur formidable pouvoir d’imagination qu’il faut desserrer l’étau du centralisme bureaucratique français et non pour renforcer le pouvoir du patronat breton.
Qu’un jour fleurissent les bonnets verts ! Unis vers un autre univers, unis contre les dominations injustifiables et les révoltes gratuites. C’est alors seulement que « vivre et travailler au pays » prendra tout son sens.
Yann Fievet
Le Peuple Breton – N° 593 - Décembre 2013
Extrait (Altermonde sans frontière)
Tags : revolte
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