La planète Terre est devenue “Planet Hollywood” : tout y est fondé sur le carton-pâte, le faux-semblant, la copie et l’illusion.

Regardez ce pauvre bougre de William Dafoe, 67 années au compteur… Il est devenu sa propre caricature. À coups de bistouri, d’injections, d’élastiques et d’implants, l’industrie du loisir et de l’enfumage généralisé, succursale surpuissante du wokisme rampant, lui a sorti une gueule de vieil acteur sous contrat qui a encore quelques tonnes de pensions et d’impôts à payer.

Je me souviens de lui dans “Platoon”, en sergent allumé et couillu ; c’était quand même autre chose que le “Bouffon Vert” de Spiderman, mais l’on était en 1986, nos biologies pétaient la forme et la réalité n’était pas chahutée comme aujourd’hui. Heureusement, ils lui ont quand même laissé quelques rides, ce qui n’est pas le cas de tous les mort-vivants hollywoodiens.

Ça permet de bien contraster avec le phasme qui est accroché à son bras, prototype d’actrice anorexique nourrie au yaourt et à la colombienne. Elle était pourtant assez bandante à 19 balais dans “The Witch”, cette Anya Taylor-Joy. Mais visiblement, ses envolées sataniques l’ont privée des jolies formes qu’elle exhibait au sabbat…
J.-M. M.