Les brumes s'étirent sur des miroirs de terres irriguées
A l'horizon, un soleil éclate ses rayons chaleureux
Et à l'infini de tous ces rubans argentés
La vie des hommes épouse les flots paresseux

En tourbillon indéfinissable d'émotions et de sentiments
L'immense étendue d'eau s'allonge silencieusement
Les gestes de l'ouvrage se répètent dans le temps
Comme un charme désuet, triste et indolent.

Et sur les rizières morcelées et scintillantes de couleurs
Ces corps se forment dans l'esquisse naturelle
Et le quadrillage de ces grains se divisent en douceur
S'immergeant dans le halo des eaux, irisées et éternelles.

Cette vie est ainsi, résolument liée au fleuve nourricier
Qui ouvre son immense coeur en terres chaleureuses
Vers un regard de ces rizières, qui, en silence respirent
Et, tendent leurs douces mains, en obole généreuse.
Erin