pensé aux errances des actrices dans les images,
ces moments de quelques secondes,
parfois moins, d'entre deux scènes,
de la fin à l'enchaînement d'une autre,
le geste qui ne se termine pas,
le geste qui se termine, dans le vide, le corps perdu ;
désir de les retrouver pour les mettre en scène
les unes avec les autres,
remonter le film de cette errance
qui deviendrait alors remarquable au sens premier du terme,
une errance simplement visible,
surlignée, parmi l'immense préexistant,
simplement pour retrouver comme un nouvel éternel
Pierre Cressant