Couchée à plat sur la roche chaude,
je laissais pendre mon bras sur le côté,
caressant de la main les contours arrondis de la pierre bouillante sous le soleil,
les ondulations lisses. […]
Le soleil s'infiltrait par chaque pore,
comblait chacune des fibres douloureuses de mon corps,
pour me plonger dans une quiétude dorée, rayonnante. […]
C'était un sacrifice orgiaque sur un autel de pierre et de soleil,
et je me suis relevée luisante de siècles d'amour,
purifiée et rassasiée par le feu dévorant de son désir fortuit et intemporel.
S. Plath