“Mes voisins sont devenus pour moi presque des amis.
Je m’habille, je mange comme eux.
Quand je ne travaille pas je partage leur vie d’indolence et de joie, avec les brusques passages de gravité.
Le soir, au pied des buissons touffus que domine la tête échevelée des cocotiers,
on se réunit par groupes, hommes, femmes et enfants.
Les uns sont de Tahiti, les autres de Tonga, puis des Arorai, des Marquises.
Les tons mats de leur corps font une belle harmonie avec le velours du feuillage
et de leurs poitrines cuivrées sortent de vibrantes mélodies … “
Paul Gauguin