-
Ton regard, ta voix ...
Tu parais.
Ton regard s’empare du mien,
M’enveloppe de silence de tendresse.
Ta voix garde l’empreinte,
De ce qui t’a meurtrie.
Et pourquoi naguère n’ai-je pas été là,
Pour empêcher que survienne,
L’épreuve qui t’a laissé cette fêlure.
Tu parais.
Mes cinq sens se mettent à l’affût,
Se tendent avidement vers ta bouche,
Tes seins tes flancs ,
Vers tes mains prometteuses.
C’est toi qui donnes sens et saveur,
À ma vie.
Et pourtant tu es ma blessure,
C’est toi qui me fais grandir.
Charles Juliet
Tags : regard, voix, tu parais, mains, blessure
-
Commentaires