Comme pour les autres tours côtières et les belvédères de la côte ligure, la tour Scola fait partie d'un système défensif initialement souhaité par le Sénat de la République de Gênes aux XVIe et XVIIe siècles pour protéger la côte et, par conséquent, les villes. et les villages. Selon certaines études, la tour aurait pu être construite au début du XVIIe siècle pour un coût estimé à 56 000 livres génoises, et était en réponse à de nouvelles technologies balistiques qui ont forcé le Sénat de Gênes à une conversion rapide des sites défensifs existants et à la création de nouveaux.

La tour est de forme pentagonale avec une épaisseur de paroi moyenne d'environ 4 pieds (1,2 m), qui peut accueillir jusqu'à huit personnes (huit soldats, dont un capitaine et un maître "bombardero") et dix canons, et garde la baie de Palmaria , Porto Venere et Lerici .

Pendant les guerres napoléoniennes , il était au centre d'un engagement naval le 23 janvier 1800 entre les flottes britannique et française, et a été endommagé par les Britanniques par leurs efforts pour retirer cette dernière du golfe de La Spezia , le laissant dans un état de négligence totale pour la première moitié du XIXe siècle.

Utilisé pour la pratique des cibles par la Marina Militare et prévu pour démolition en 1915, il a été sauvé en attirant l'intérêt d'Ubaldo Mazzini, un fonctionnaire local au ministère de l'Éducation, et il a finalement été décidé de convertir la tour en phare. Entre 1976 et 1980, la structure a subi d'importants travaux de restauration et de consolidation du mur d'enceinte.
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